Entière, authentique et généreuse, Sandra Nkaké est une artiste, chanteuse, auteure et compositrice française née au Cameroun qui a créé un univers qu’elle n’a de cesse de réinventer, d’explorer. Sa voix puissante et singulière se déploie sur scène avec une ampleur et un magnétisme que le public reçoit comme un cadeau. Sandra Nkaké est une des voix les plus émouvantes de la scène actuelle. Scars, son quatrième album, est un bijou de chansons soul puissantes et organiques qui nous font voyager en apesanteur, suspendus au souffle majestueux et aux mots de Sandra. Son retour tant attendu nous captive et nous entraine dans un univers qui fait la part belle à l’énergie du rock, à des balades folk qui émeuvent dès les premières notes.
Pur-Sang, c’est Claire et Skye. Autrices, compositrices, musiciennes, et inséparables amies. Leur musique folk, fraîche et lumineuse, nous ouvre des fenêtres qu’on pensait fermées. Elle invite au voyage et à la félicité. Depuis janvier 2024, ces artistes participent à un projet autour des
berceuses avec l’ASCA. Un temps fort aura lieu le même week-end (16 et 17 novembre) à la Maladrerie Saint-Lazare… Soyez curieux !
Sa famille pourrait être la nôtre. Son parcours est celui de beaucoup de femmes. Notre rôle est de provoquer la parole. Raphaëlle Boitel
Avec Ombres portées, Raphaëlle Boitel écrit l’histoire de K., jeune femme écorchée qui tente de parler à son père pour s’extraire du silence familial. Et qui se cogne aux zones d’ombres portées par chaque être de son entourage. Dans une atmosphère en clair-obscur, six interprètes se croisent, se scrutent et se dérobent au regard dans une succession de tableaux cinématographiques, à la lisière de l’acrobatie aérienne, de la danse et du théâtre. S’emparant de la question du non-dit, Raphaëlle Boitel ramène des mots dans une écriture métaphorique teintée d’humour noir. Et s’appuie sur la pénombre pour révéler la lumière derrière la quête identitaire.
Le temps d’une parodie on ne peut plus baroque, partons sur les traces de Médée, héroïne qui nous fait pleurer et bien rire à la fois. Les Surprises tordent le cou à la morosité avec ce spectacle réjouissant où l’esprit de la farce domine de bout en bout. L’histoire de Médée est celle d’une déracinée (elle est étrangère en tout pays), qui commet des meurtres affreux par amour pour Jason : le demi-frère de Médée coupé en morceaux et dispersé dans la mer, Créon rendu fou et brûlé dans son palais avec la princesse Créuse et finalement les deux enfants que Médée a eus avec Jason, eux aussi sacrifiés. Depuis Euripide en 641 av. J.-C., cette figure a inspiré de nombreux artistes dans tous les domaines : littérature, théâtre, peinture et bien sûr opéra. Magie, poison,
crime et trahison : le destin de Médée peut cependant aussi nous faire rire. Il suffit pour ce faire de ressusciter la forme de la parodie, telle qu’elle était pratiquée à l’époque baroque dès qu’un opéra connaissait le succès. Avec ce spectacle, on se gausse autant de l’anti-héros Jason que du mégalomane Créon, ou encore d’une actrice qui se prend pour une célèbre cantatrice. On invite à la rencontre du sublime et du comique, de la danse et du vaudeville, des airs de démons et des airs de marins.
Roman de Cocteau, film de Melville, opéra de Philip Glass, cette transgressive histoire d’amours adolescentes n’en finit plus de fasciner. La grande artiste Phia Ménard en fait une transposition magnétique dans un EHPAD, où les corps vieillissants, néanmoins ardents, sont entraînés dans une spectaculaire scénographie en perpétuel mouvement, mettant en valeur l’ahurissante circulation du désir. La musique répétitive et continue, dirigée par Emmanuel Olivier et interprétée par quatre chanteurs et trois pianistes présents sur scène, place elle aussi le spectateur dans un état proche de la transe, et célèbre le pouvoir de l’imaginaire sur l’être humain, qui, jusqu’à sa dernière heure, reste émerveillé, amoureux et jaloux !
Le temps d’une soirée placée sous le signe de l’amour et du désir, Boris Charmatz, nouveau directeur artistique du Tanztheater Wuppertal, la compagnie mythique de Pina Bausch, entremêle son répertoire à celui de la légendaire chorégraphe allemande.
Club Amour réunit trois pièces. Au célèbre et incontournable Café Müller de la danseuse et chorégraphe Pina Bausch (1978) répondent deux spectacles signés Boris Charmatz : Aatt enen tionon (1996) et ses danseurs isolés sur une tour de trois niveaux, et herses, duo (1997) dans lequel les corps ne se quittent jamais. Au cours de cette soirée agitée, la nudité côtoie les costumes classiques, et la passion s’exprime aussi bien à travers les airs de Purcell que la rage de PJ Harvey. Un programme à mettre en regard de celui consacré à Trisha Brown et Noé Soulier, le 12 décembre à Beauvais. Comment les figures majeures de la danse contemporaine d’aujourd’hui rendent hommage aux fondatrices de la modernité chorégraphique.
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Le spectacle contient de la nudité.
« Ah la famille ! Parlons-en… avec humour et sensibilité » Quand Fulvia apprend le décès de sa mère, dont elle ignorait la maladie, elle prend l’initiative de réunir sa famille joyeusement bancale pour préparer les obsèques.
Alors les enfants se retrouvent, se parlent et se disputent, se redécouvrent sous le regard complice d’un père un peu déboussolé, d’un conseiller funéraire et de l’adolescente, Cahuète, qui n’en perd pas une miette. Comme une biche aux aguets, Cahuète observe ce drôle de monde qui s’agite sous son regard et que la mort de sa grand-mère a réuni – brin d’ironie et bouquet de tendresse… Le conte de Marie Levavasseur aborde, dans le rire et l’émotion, cette séparation des êtres, ces liens familiaux qui se distendent ou s’entretissent sur le plateau, accompagnés d’une partition live et d’un décor de toute beauté !
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Créée à Rome en 1900, d’après la pièce de Victorien Sardou, la Tosca de Puccini n’a rien perdu de sa tension dramatique ni de son suspense haletant. Aujourd’hui plus que jamais, cette œuvre rutilante jette ses protagonistes incandescents dans une arène où s’entredéchirent la soif d’absolu, la passion pour l’art, la résistance à l’oppression politique et les feux inquiétants du désir.
C’est le trio interprété par Axelle Fanyo, Christian Helmer et Thomas Bettinger qui incarnera ce combat explosif entre Tosca, Scarpia et Mario. Donnée avec l’orchestre des Frivolités Parisiennes et sous la direction musicale d’Alexandra Cravero, cette version plus intimiste mettra en valeur les trésors chambristes d’une partition que l’on redécouvrira ici dans une théâtralité plus tendue. Laissons-nous donc séduire par cet opéra fascinant et par cette héroïne des plus sidérantes du répertoire, si émouvante dans l’air Vissi d’arte, vissi d’amore… J’ai vécu pour l’art, j’ai vécu pour l’amour, […] j’ai donné mes chants aux étoiles pour embellir les cieux…
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