Le pianiste Lucas Debargue, à qui Pianoscope donne Carte blanche, a choisi pour le concert d’ouverture un mix rare, une pièce de musique de chambre puis un concerto avec orchestre. Aujourd’hui, il rend hommage à Ravel en cette année du 150e anniversaire de sa naissance à Ciboure en jouant avec ses amis, les frères David et Alexandre Castro-Balbi.
Kyle Eastwood propose ici un hommage à son père autour d’une dizaine de musiques de films réarrangées et interprétées en quintet. Dans la famille Eastwood, il y a le cinéma, et la musique. Les deux peuvent faire très bon ménage : Clint, le père, est réalisateur et aussi amateur de musique, en témoignent les nombreuses bandes-son de ses propres films, qu’il a lui-même composées. Parfois aidé de son fils aîné, Kyle, devenu un virtuose du jazz, dont il a fait son métier.
Après l’album Icare sorti en 2021 et une tournée triomphale qui aura duré près de deux ans, Emily Loizeau présente son dernier album La Souterraine. Ce nouveau disque, prolongement naturel du précédent, a également été enregistré au Pays de Galles, sous la houlette du fameux réalisateur John Parish (PJ Harvey, Aldous Harding…) et avec ses musiciens de scène.
Cette année, après le Concerto de Brahms qui a fait grimper la température dans la salle, Johanna nous immergera dans Schubert et sa Troisième symphonie composée à 18 ans et dont la juvénilité à l’élan irrésistible et le final aux rythmes endiablés vont faire monter la fièvre à son maximum.
Deux titans et quatre chefs-d’œuvre ! Nés à dix-neuf mois d’intervalle, réunis en art (« la musique de l’avenir ») comme dans la vie (Richard épouse Cosima, la fille de Franz), Wagner et Liszt se vouent une admiration réciproque et une amitié indéfectible : le premier recherche l’aura, respecte la virtuosité et salue la modernité du second ; et Liszt place Wagner au sommet de l’Olympe : Tristan est pour lui « le cantique des cantiques de l’amour terrestre » et Parsifal « celui de l’amour divin »…
Prenez une soprano lyrique, un contrebassiste de jazz, un compositeur légendaire. Mettez le tout dans un shaker et vous obtenez le spectacle Legrand enchanteur. Six fois consacrée aux Victoires de la musique classique et lauréate de nombreux prix, la soprano Natalie Dessay fait ses adieux à l’opéra en 2013 pour se consacrer au théâtre et à la chanson. Elle entame alors une collaboration avec Michel Legrand avec qui elle signera deux albums et plus de 60 concerts à l’international.
Stephan Eicher a toujours voulu faire du théâtre. Un jour il a parlé de ce souhait à un directeur de théâtre en Suisse, son pays natal, qui l’a mis en relation avec François Grémaud, metteur en scène bien connu pour ses mises en scène subtiles et délicates. Du coup, ils ont fabriqué ce spectacle un peu OVNI, qui permet de découvrir un Stephan Eicher intime, loin du folklore lié au rock et au gros son.
Œuvre majeure du XXe siècle, très injustement méconnue, le formidable Concerto pour violoncelle de Samuel Barber (1945) brille de tous ses feux virtuoses sous l’archet du jeune soliste luxembourgeois Benjamin Kruithof. Au même programme, l’éloquente évocation picturale de la compositrice britannique Judith Weir (née en 1954) pique notre curiosité, cela avant de retrouver le grand musicien américain dans son célébrissime et toujours émouvant Adagio pour cordes…
Embarquez avec La Tempête pour un voyage musical décoiffant dans le monde intemporel d’Orlando, l’illustre compositeur Roland de Lassus. Simon-Pierre Bestion nous en dresse un portrait sonore à sa manière, à la fois audacieux et envoûtant, et nous promet une nouvelle fois une soirée des plus réjouissantes.
Les chanteuses et les chanteurs a capella embarquent le public au milieu duquel ils évoluent pour une expérience collective en chanson. La compagnie explore les liens entre polyphonie a cappella et mouvement, pour que la voix et le geste se fondent en un seul geste expressif. Quels appuis pour quelle intention ? Quelle relation à l’autre pour quelle texture sonore ? Les corps des artistes s’expriment avec tous les moyens à leur disposition.