Depuis 2015, The Curious Bards réunit six musiciens amoureux des musiques traditionnelles du monde gaélique et celte. Bardes des temps modernes, dotés d’un esprit de découverte et d’une pratique exigeante, ils créent un son marqué de l’authenticité, la chaleur et l’énergie contagieuse des musiques gaéliques.
The Curious Bards incluent dans le concert de cette soirée des types de chansons d’inspirations variées. Une chanson à boire irlandaise, une partie de chasse, ou encore un texte suggérant délicatement ce qui s’apparenterait à de joyeux ébats amoureux… La chanteuse Ilektra Platiopoulou interprète deux chansons en gaélique, dans lesquelles les textes sont des poésies irlandaises typiques du XVIIIe siècle. Au milieu de ces airs chantés se glisseront des pièces instrumentales essentiellement basées sur des types de danses très spécifiques de ces deux pays celtes. Un programme qui vous amènera au plus près de l’âme celte et gaélique.
Marie-Flore ne ressemble à personne et personne ne ressemble à Marie-Flore. Minois de chat au cœur écorché, regard bleu cristallin et timbre à nulle autre pareille, elle est l’une des rares artistes françaises capables de passer d’un piano-voix éthéré à une pop teintée d’urbanité et de modernité, à chaque fois poétique.
Auteure, compositrice, interprète et multi- instrumentiste, Marie-Flore est une amatrice de pop sous toutes ses formes. Dans ses textes, elle cultive les thématiques vénéneuses, se plait à chanter des jeux de mots sensuels, parfois abrupts, aspects auxquels elle tient tant du point de vue sonore que textuel. Après un premier album qui a fortement séduit (Braquage), elle revient sur scène pour défendre son nouveau disque Je sais pas si ça va. La performance est un art qu’elle maîtrise : séduisante, défiante, ironique, littéralement hors du commun, Marie-Flore prend d’assaut les cœurs sur disque comme sur scène.
Elle, c’est Vassilena Serafimova, percussionniste surdouée. Lui, c’est Thomas Enhco, compositeur, pianiste jazz et classique, tout aussi surdoué. Elle et lui sont biberonnés à la musique de Bach depuis bébés.
Ensemble, ils vont nous faire entendre les œuvres de leur glorieux aîné comme jamais, au piano et au marimba, en en livrant des « éclats » sur lesquels ils improvisent jusqu’à renvoyer l’image d’un Bach en miroir réfléchissant leur langage du XXIe siècle… Comme envoûtée, Vassilena Serafimova éclate les mélodies qui s’envolent sous les baguettes du marimba, tandis que Thomas Enhco au piano dessine et fraye le chemin de l’aventure. Porté par une longue pratique, le duo formé en 2008 combine imagination créative et technique impeccable. Formée à la Juilliard School de New York, Vassilena Serafimova est la meilleure ambassadrice du marimba sur tous les continents. De son côté, Thomas Enhco collabore avec de nombreux artistes du monde du jazz et du classique, dont Ibrahim Maalouf, Natalie Dessay, Jean-François Zygel, Oxmo Puccino, Christophe, Jane Birkin…
Quantité de fées musiciennes se sont penchées sur le berceau de Thomas Enhco il y a trente-cinq ans. Depuis, Thomas est devenu compositeur, pianiste de jazz comme de classique, violoniste, parfois chef, et il va exprimer ses multiples talents tour à tour, avec naturel et simplicité.
Le Murmure des Oiseaux qu’il a composé lui a été inspiré par « les milliers d’étourneaux qui virevoltent, tournoient, changent soudainement de direction sans jamais se heurter. » Il en est également l’interprète au piano, avec, à ses côtés, la violoniste Sarah Nemtanu, premier violon solo de l’Orchestre national de France et soliste hors pair. Véritable magicien, Enhco devient pianiste classique dans le Concerto en sol de Ravel, aux accents très jazzy. La soirée se conclut avec la puissance de feu orchestrale de la Symphonie n° 9 dite la « Grande » de Schubert, sans Enhco, mais dirigée par la baguette, forcément magique, de Johanna Malangré, directrice musicale de l’Orchestre de Picardie qui assure le concert.