Basarkus a deux têtes, plein de bras et de multiples jambes. Il est heureux en jouant de la guitare à quatre mains, en sautant et en jonglant partout. Mais c’est en découvrant qu’il a deux cœurs qu’il se pose la question avec effroi : « Suis-je un ou deux ? Si je suis deux, je suis qui moi ? »
S’ils sont deux, ils semblent unis pour la vie ! Comme collés, inséparables et indivisibles… Mais poussés par une furieuse envie de découverte, ils vont tenter de se dissocier. Leurs jeux consistent désormais à surmonter leurs peurs. Au cours de leurs aventures, ils découvrent qui ils sont et de quoi ils sont vraiment capables, seuls. La Fabuleuse histoire de Basarkus est une plongée virtuose et malicieuse dans l’univers créé par deux artistes au plateau, Markus au jonglage et Basil en acrobatie, sous la direction de Sylvère Lamotte. Où commence et où finit mon corps ? Qui est cet autre que moi ? Comment l’accepter ? Autant de questions qui construisent cette ode à la découverte de soi.
Imprégné de toute la chaleur et la mélancolie liées aux impressions d’enfance, Toutes les choses géniales, de Duncan Macmillan, est un texte autant léger que son sujet est grave : on y suit en effet l’histoire d’une personne qui raconte son expérience de la perte d’un proche à travers un échange avec le public simple et ludique.
Derrière le récit de cette traversée singulière, la pièce invite chacun à questionner son rapport à la vie et à la mort, avec un humour vivifiant. Sans mièvrerie et dans un rapport au public direct, le comédien Didier Cousin flirte avec le stand-up, rythme sa liste hétéroclite des musiques de Cab Calloway, Billie Holiday… et propose finalement un spectacle qui trouve dans les différentes étapes de la vie toutes les raisons de poursuivre jusqu’à la prochaine. Ça commence par une liste au parfum d’enfance : les glaces, les batailles d’eau, les montagnes russes… et ça débouche sur un questionnement profond entre l’acteur et le public sur ce qui fait le prix de la vie.