Nous avons conçu cette saison comme une saison de transition, une saison pour accompagner le passage vers cette nouvelle maison où vous pourrez découvrir les œuvres du spectacle vivant d’aujourd’hui dans de très bonnes conditions. Une saison forte, composée de spectacles capables de vous emporter dans un flot d’émotions et de sensations pour vous permettre de traverser cette dernière ligne droite le plus agréablement possible. Venez, nous nous occupons du reste !

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En première partie de soirée, nous vous proposons Lettres non-écrites, de David Geselson, l’homme du Chœur des Amants.
Il rencontre, dans chaque ville où il joue, des personnes qui n’ont pas pu, su, ou osé écrire une lettre. Cette lettre, il propose de l’écrire, et, si les personnes sont d’accord, de la lire au théâtre. Un prélude subtil à la confession des deux amants qui suit.

En deuxième partie, Chœur des Amants de Tiago Rodrigues
Une femme, un homme, debout face au public, sans artifice, dans un sobre décor. Une figure universelle de l’amour, de ce qui unit deux êtres, de ce qui traverse le temps. Chacun nous raconte leur histoire, de la rencontre initiale à leur possible perte, avec une virtuosité qui permet un va et vient permanent entre leur singularité et le collectif de leur couple. Cette pièce est la première de Tiago Rodrigues, nouveau directeur du Festival d’Avignon.

Un billet pour la soirée

Au milieu d’une prairie bleue avec des nuages moutonneux, il y a… Qu’y a-t-il en fait ?

Comme personne ne le sait, appelons cela un lit, une montagne, un immeuble et tout ce qui nous passe par la tête. Un homme et une femme apparaissent. Comme le battement d’ailes d’un papillon, les histoires s’épanouissent. De Stilte offre aux petits comme aux grands une histoire débordante d’imagination dans une atmosphère intime et poétique. Prend vie un univers délicat de rosée, de soleil, de vent, de pluie et de neige, dans lequel peu à peu la frontière entre le public et les danseurs s’évanouit.

L’opéra comme vous ne l’avez jamais vu avec cette retransmission en direct de l’Opéra de Lille ! Traverser toute la ville déguisée en chauve-souris ! Pouvait-on imaginer pire humiliation ? C’est l’argument de départ du Réveillon de Meilhac et Halévy.

D’abord conçu comme une farce théâtrale en 1880, ce Réveillon se délecte des turpitudes de la France bourgeoise de la IIIe République. Complots, quiproquos, déguisements, arrestations, séductions, mais aussi mesquineries et orgueils blessés y font merveille. La pièce attire bientôt l’intérêt du grand compositeur viennois Johann Strauss, qui la transforme en une éclatante Chauve-Souris… Triomphe immédiat ! Aujourd’hui, cet emblème du raffinement à la viennoise retrouve son texte français (et son décor de Pincornet-les-Boeufs), avec des dialogues réécrits pour l’Opéra de Lille par Agathe Mélinand, et se livre à la fantaisie généreuse de Laurent Pelly sous la direction musicale de Johanna Malangré avec les chœurs de l’Opéra de Lille et l’Orchestre de Picardie – Orchestre national en région Hauts-de-France.


Pour conclure sa 32e édition, le Festival International de Violoncelle de Beauvais propose un double évènement en associant deux artistes emblématiques : le violoncelliste Johannes Moser, soliste international de premier plan, et la cheffe Zahia Ziouani et son Orchestre Divertimento dont le parcours exemplaire a récemment inspiré un film au cinéma.

À leurs côtés nous traverserons l’Europe lors d’un voyage musical original dont la danse et le mouvement sont le fil conducteur. Langage universel célébré aux quatre coins de l’Europe, ce programme artistique se dressera au carrefour de la France, l’Europe du Nord, la Russie et l’Espagne. Sans oublier une étape importante en République Tchèque autour du grand monument du répertoire du violoncelle, le Concerto pour violoncelle et orchestre d’Antonin Dvořák. Un programme énergique qui emportera dans son tourbillon des œuvres du grand répertoire symphonique et concertant !

La Petite Renarde rusée fait partie de ces contes à la fois merveilleux et dramatiques qui traduisent la beauté et la fragilité de la vie sans édulcorer la violence du réel, comme le fera Bambi deux décennies plus tard.

Miroirs Étendus repart du chef-d’œuvre musical composé par Janáček dans les années 1920 pour en faire un conte musical. Recourant à quelques accessoires lumineux et scéniques, Antoine Thiollier plonge les spectateurs dans l’atmosphère joyeuse et ludique sur laquelle le drame vient doucement se briser à la lueur de la musique.


Après dix années de guerre à forger sa valeur dans le fer et la douleur, Ulysse veut rentrer chez lui. En quittant les rives de Troie, il espère que le retour sera aussi prompt que la guerre a été longue. Mais voilà neuf ans qu’il erre en vain sur la mer et que sa terre natale se dérobe sans cesse sous les plis de la mer. Alors Ulysse s’inquiète : et s’il avait traversé une guerre dont on ne revient pas ? Et si, malgré sa valeur, il n’avait pas de quoi payer le prix du retour ? Tandis que L’Iliade raconte comment faire la guerre, L’Odyssée raconte comment en revenir. Au fil des péripéties d’Ulysse se tisse le portrait d’un homme fait de creux et de contradictions qui, soumis aux vents contraires du destin, est prêt à tout pour sauver sa vie et retrouver les siens.

Voilà neuf ans qu’Ulysse erre sur la mer et que sa terre natale se dérobe sans cesse.

Soumis aux vents contraires du destin, il paye le prix pour retrouver les siens. Quelques paillettes et voilà une armure, un peu de peinture et c’est du sang qui coule. Il n’y a pas de héros, seulement des hommes prêts à tout pour échapper à la souffrance. Un diptyque fort et poétique, débordant d’inventivité, qui rend Homère accessible et savoureux.

Qu’est-ce que l’héroïsme ? Pauline Bayle pose la question en adaptant de manière concentrée et fort énergique deux épopées fondatrices, présentées en diptyque. La guerre oppose les grecs aux troyens depuis neuf ans, et il y a urgence à l’achever. Nous allons traverser six jours d’une guerre conduite par la fureur d’Achille à sa patrie.

L’adolescence est une tempête, un tsunami hormonal, biologique, physique. C’est une nouvelle étape dans la mise aux normes, dans le dressage de l’individu en membre d’un collectif élargi, au-delà du cercle familial.

Entre premières fois trop tôt et trop tard, boutons sur le front, poils partout et nulle part, seins qui poussent trop et pas assez, genre à l’envers, entre apprentissage de son corps, communication difficile, voire impossible avec la famille, silence, coming-out, troubles divers sur l’identité, comment ne pas ressentir parfois des nausées, l’envie d’envoyer tout balader ? Avec quatre complices, Rebecca Chaillon replonge dans cette période où elle aurait aimé qu’on mette sur sa vie des mots, des images à la hauteur de ses émotions. Mêlant maquillage, nourriture, poèmes et documentaire sonore, elle s’adresse tout particulièrement à celles et ceux qui cherchent à soigner leur corps et leur histoire, à s’autodéterminer pour mieux vivre leur vie.