Raconter une histoire ponctuée d’expériences scientifiques : tel est le pari fou qui réunit la compagnie Des petits pas dans les grands et Les petits débrouillards.

Lorsqu’un petit garçon, Olivier, dit Ollie, qui a peur de l’eau, rencontre sa grand-mère, Mamie Olive, ils se racontent des histoires de petit garçon et de grand-mère. Jusqu’à ce qu’Ollie découvre que Mamie Olive, elle, ne craint pas du tout l’eau, puisqu’elle va tous les jours à la piscine ! Et mieux encore, elle lui apprend qu’elle a été championne olympique de natation aux J.O. de Londres en 1948… Une sacrée nouvelle pour ce petit garçon, pour qui il est absolument hors de question d’apprendre à nager ! Même pas en rêve ! Le spectacle raconte comment la grand-mère va aider Ollie à surmonter sa peur de l’eau, comment elle va patiemment lui faire comprendre que s’il se jette à l’eau, il ne va pas forcément couler à pic… Et au fait, comment ça marche, la flottaison ? C’est là l’originalité de cette proposition : réalisée avec la collaboration des Petits Débrouillards, elle associe la force de la fiction à une réflexion scientifique, allie l’écoute de la narration à la participation active d’enfants autour d’ateliers.

La légende mozartienne, a fait du Requiem une œuvre testamentaire… Tout comme Don Giovanni semble s’inscrire dans le sillage de la mort de Léopold, le père de Wolfgang. La mise en perspective des faits et des œuvres nous entraîne dans un jeu de miroirs fascinant, entre fantasme et réalité. Ainsi s’ouvrent des brèches qui nous aident à plonger au cœur du processus créateur et éclairent de feux nouveaux « l’homme-compositeur Mozart » et deux de ses immenses chefs-d’œuvre…

Le programme proposé par Les Siècles présente trois grandes figures de la musique française, incarnant trois faces différentes et pourtant reliées entre elles. Considéré aujourd’hui comme l’un des maîtres incontestés de l’Ars gallica de son temps, Ravel est le benjamin des trois. Il s’est appuyé sur l’héritage des deux autres : Chabrier dont la musique profondément originale et colorée lui a ouvert les voies d’un anticonformisme salvateur ; et Massenet dont l’écriture incarnera celle du grand style français du moment, style que Ravel aura à cœur de prolonger et de dépasser.

En lien avec Le voyage de Darwin
La nature existe-t-elle ? Peut-on parler de nature humaine ? Quels sont ses enjeux ?

Pierre Hadot : Le voile d’Isis : Essai sur l’histoire de l’idée de nature
Philippe Descola : Par-delà nature et culture
Clément Rosset : L’anti-nature

En lien avec Le Firmament
Le féminisme est-il un scandale ? L’homme est-il l’égal de la femme ? Comment conjuguer égalité et pouvoir ? Une remise en cause des mentalités.

Simone de Beauvoir : Le deuxième sexe
Gisèle Halimi, Annick Cojean : Une farouche liberté
Manon Garcia : On ne naît pas soumise on le devient

En lien avec Möbius

La psychosociologie met en évidence une rupture entre les comportements des individus dans les relations individuelles et ceux qu’ils manifestent au sein d’une foule animée d’un mouvement collectif.

Est-ce vraiment une rupture ou bien l’expression de pulsions ordinairement policées par la civilisation ? Quel impact le phénomène de foule a-t-il sur le libre arbitre ?

Gustave Le Bon : Psychologie des foules

Vincent Rubio : La foule. Réflexion autour d’une abstraction

En lien avec Anatomie du désir
Peut-on contrôler le désir ? Peut-on vivre sans désir ? Un parcours de l’objet au sujet.

Épicure : Lettre à Ménécée
Montaigne : Essai II, ch. 15, Essai III, ch. 5
Marcuse : Eros et civilisation

« Comment créer une intimité avec une ville dans laquelle je n’ai pas grandi ? Dans une ville où je n’ai pas vécu ? Rêver une carte qui me permettrait de découvrir, de me familiariser avec Beauvais et de faire lien. Pour cela recueillir des souvenirs d’habitant·e·s en lien avec des endroits de Beauvais (bancs publics, parcs, coins de rue, morceaux de trottoir, cafés, restaurants, écoles, lycées…) et ce seraient ces histoires-là, vos histoires qui dessineraient ma carte de Beauvais, la Cartographie sensible de Beauvais. » Noëmie Ksicova

Après un premier épisode ayant donné une très belle balade artistique dans le centre-ville de Beauvais, Noëmie Ksicova vous propose de poursuivre l’aventure en partant à la découverte du quartier de Voisinlieu.

Myriam Gourfink s’inspire d’une des figures emblématiques des danses pratiquées dans les concerts de Rock Métal : le « wall of death », autrement dit le mur de la mort, qui consiste à rassembler l’ensemble des participants du concert en un mur de corps, gigantesque. Mais ici point de dureté, c’est un mur de corps souples et élastiques, un mur de douceur qui s’érigera et s’évanouira lentement, timidement, en prenant le temps de prendre soin les uns des autres tout en respirant.

Le Bal Chorégraphique, acte rassembleur et léger, invite les foules à entrer dans la danse le temps d’une soirée ! Transmettant durant les répétitions les outils chorégraphiques qui conduiront au lâcher-prise tout en conservant l’exigence artistique, Sylvain Groud et trois danseur·euse·s
professionnels permettent aux amateurs complices de prendre part à cette création collective dans un processus d’échange de pratiques et de savoirs. Une chorégraphie contagieuse envahit alors la foule à l’écoute de plusieurs tubes incontournables et iconiques mixés par un DJ, créant un happening festif.