Un spectacle avec des choses de rien qui s’articule autour de trois contes. Entre chacune des histoires, la musique et la poésie viennent s’insérer comme un intermède.

Les personnages se retrouvent d’un conte à l’autre, petites marionnettes que le narrateur manipule à vue dans le faisceau lumineux d’un appareil de projection. Une lanterne vive projette les couleurs de l’automne : ombre des roseaux, d’une pomme de pin, silhouette d’un écureuil dans le mouvement du vent. Une calebasse remplie de terreau, d’épices et de feuilles mortes fait office de castelet. C’est l’automne, sur les feuilles mortes un oisillon rencontre un hérisson puis un écureuil ; le vent les entraîne d’une aventure à l’autre. Le conteur tourne la manivelle d’un « petit limonaire », égraine les notes d’une chanson d’automne, quelques vers de Verlaine, puis reprend son histoire. Les enfants sont assis autour de lui, dans la chaleur paisible d’une veillée d’automne.