« C’était un esprit fort ! Une tête dure, belle, fière, obstinée ! » C’est ainsi que le chef d’orchestre Václav Talich décrivait son compatriote, le compositeur Janáček dont l’œuvre plonge ses racines dans l’âme slave. Tiré d’une nouvelle de Rudolf Tésnohlídek, cet opéra en trois actes mêle avec beaucoup d’intelligence, de poésie et d’humour le monde des animaux et celui des humains.

Au-delà des nombreuses interprétations qu’en donnèrent les commentateurs les plus avertis, la nature même de l’écriture contrapuntique (qu’est-ce qu’une fugue ?) nourrit la réflexion et la création du chorégraphe.

L’humain fait-il partie de la nature ? Les vivants sont-ils tous interdépendants ? À quoi la vie tient-elle ? Peut-on définir la vie ?

Est-il le miroir de la société ? Joue-t-il le rôle de Cassandre ? Ses différentes formes sont-elles antinomiques ? Ont-elles un impact politique ? Quelle relation le théâtre entretient-il avec l’imaginaire ?

Quels sont les liens entre ces deux notions ? Quelle est la place de la violence ? Le « contrat social » nous fait-il réellement sortir d’un « état de nature » ?

Durant cette semaine de stage, les danseuses Marie Tassin et Flore Khoury embarquent vos enfants en Australie, sur la terre de Joanne Leighton, sur le chemin du wombat… Ils iront aussi à la rencontre des koalas, des kangourous, de l’eucalyptus et du Billabong ! Ils seront amenés à découvrir de façon sensorielle et imaginaire ce qu’évoque ce pays coloré, riche de faune et de flore. Les enfants s’amuseront à le décrire, à l’imaginer, à l’inventer mais aussi à l’incarner à travers la pratique. Ils seront guidés et portés dans des improvisations par un travail corporel, textuel et rythmique.

Pour continuer le processus d’inauguration du nouveau Théâtre, et le donner à voir sous toutes ses facettes, nous vous proposons d’ouvrir la saison par une déambulation au milieu d’un musée vivant de la danse. 20 danseurs pour le XXe siècle (extraits) présente une archive vivante. Disséminés à travers différents espaces du Théâtre, une dizaine de danseurs réinterprète des chorégraphies iconiques ou populaires, offrant ainsi au visiteur une anthologie subjective de la danse, du début du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui, du ballet au butô, de Charlie Chaplin au hip hop. Les danseurs seront présents dans l’ensemble du bâtiment : au Théâtre du Beauvaisis, la performance prendra place dans les salles de spectacle, mais aussi dans le hall, le bar, ou dans les espaces où le public n’est pas habitué à déambuler. En liberté, les spectateurs choisissent leur propre chemin, chacun étant invité à s’attarder, se perdre, naviguer de solo en solo.

Le Bal Chorégraphique, acte rassembleur et léger, invite les foules à entrer dans la danse le temps d’une soirée ! Transmettant durant les répétitions les outils chorégraphiques qui conduiront au lâcher-prise tout en conservant l’exigence artistique, Sylvain Groud et trois danseur·euse·s professionnels permettent aux amateurs complices de prendre part à cette création collective dans un processus d’échange de pratiques et de savoirs. Une chorégraphie contagieuse envahit alors la foule à l’écoute de plusieurs tubes incontournables et iconiques mixés par un DJ, créant un happening festif.

Après l’album Icare sorti en 2021 et une tournée triomphale qui aura duré près de deux ans, Emily Loizeau présente son dernier album La Souterraine. Ce nouveau disque, prolongement naturel du précédent, a également été enregistré au Pays de Galles, sous la houlette du fameux réalisateur John Parish (PJ Harvey, Aldous Harding…) et avec ses musiciens de scène.

Envoûtant et mystérieux, Le Songe d’une nuit d’été se déploie comme une danse féerique où se mêlent passions ardentes et enchantements magiques. Cette pièce atemporelle captive les esprits et ouvre un monde où s’effacent les frontières entre réel et imaginaire. Dans un tourbillon de parades amoureuses et guerrières, des jeunes gens se débattent pour échapper aux contraintes qui pèsent sur leurs cœurs.