C’est le récit d’un coureur cycliste, entre introspection et leçon de vie, qui touche par sa sincérité et sa fraîcheur. Cyril Fragnière nous convie, par son expérience personnelle, à un grand écart : le passage de l’entraînement d’un sportif de haut niveau au plateau d’un théâtre. Il est initié au vélo par son père, lui-même cycliste amateur, et il entame rapidement une carrière prometteuse. Il remporte des courses, intègre l’antichambre de l’une des plus prestigieuses équipes de l’Hexagone.

Un parcours sensible des champs de coton états-uniens aux mines de charbon espagnoles, en passant par les ateliers de lainières écossaises et les bateaux de pêche bretons. Ce concert, né dans le Bassin minier du Pas-de-Calais, propose d’arranger des chansons traditionnelles sur le travail en utilisant des instruments acoustiques (chant, banjo, violoncelle, guitare) et des sons industriels.

Dans cette pièce, Feydeau pousse à l’extrême les stéréotypes des relations homme/femme, et Nathalie Bensard en livre une version jubilatoire. Nathalie Bensard est une metteuse en scène qui utilise les moyens du théâtre pour interroger la persistance des mécanismes induisant l’inégalité entre les hommes et les femmes. Elle ne pouvait donc pas ne pas s’intéresser au grand dynamiteur des relations homme/femme traditionnelles : Feydeau !

Sur la musique du Lac des Cygnes de Tchaïkovski réarrangée dans une partition musicale actuelle et bigarrée, deux acrobates, cygne blanc et cygne noir, inventent un ballet circassien. Une forme conçue pour les tout-petits par Florence Caillon, qui signe à la fois la partition musicale et la chorégraphie.

C’est une boum, c’est un bal, c’est un hit-parade pour petits et grands. Une grande fête où l’on danse, casque sur les oreilles, guidé par 2 danseurs, sur des tubes de la musique classique, opératique, pop, rap ou disco ! Une playlist composée de Bach, Bizet, Claude François, Village People, Fairuz etc.

Partagez un moment de complicité avec vos enfants à travers un atelier de pratique artistique.

Découvrez l’univers des compagnies programmées à travers un temps d’échange et un atelier.

Première création à destination du jeune public signée Kader Attou, Le Murmure des songes déploie ses incessantes métamorphoses visuelles et sa chorégraphie fluide. Kader Attou ferme les yeux et laisse revenir le monde de son enfance. Ce temps où il capturait les papillons, recueillait la poudre sur leurs ailes et en enduisait les ailes en carton qu’il s’était confectionnées en espérant ainsi pouvoir voler.

Une fable qui suscite un large écho à notre époque où la déforestation fait rage et l’eau vient à manquer. Au début des années 50, Jean Giono écrit une nouvelle où il décrit l’histoire d’un berger de Haute-Provence qui aurait pendant des années planté cent graines d’arbres par jour dans une région aride et désertique.

TOUS LES JOURS PENDANT 1 AN À PARTIR DU SAMEDI 4 OCTOBRE (UNE HEURE AU LEVER ET AU COUCHER DU SOLEIL)

Devenez actrices et acteurs d’une performance artistique exceptionnelle en veillant sur Beauvais depuis le haut du Théâtre. C’est à un geste poétique que nous vous proposons de participer : pendant un an, jour pour jour, deux personnes viennent veiller une heure au lever du soleil et une heure au coucher du soleil. Ce sont donc 730 personnes qui vont se succéder pendant cette année, puisque chaque personne ne peut veiller qu’une fois. Veiller ainsi, c’est se reconnecter, à la lumière et au passage des saisons. Dans un monde de plus en plus envahi par le numérique, par le virtuel, venez vivre l’expérience des nuages, du vent, des étoiles, de la lumière qui filtre entre les cumulus et les nimbus, venez voir l’obscurité peu à peu engloutir le monde, ou au contraire le jour poindre et l’aurore s’éclaircir. Dans un abri, conçu spécialement par Benjamin Tovo, scénographe et designer, vous serez installé dans le dôme du Théâtre, vous verrez le paysage urbain de Beauvais palpiter au rythme des saisons, et vous serez pendant une heure dans un dialogue avec vous-même, suspendu dans le temps et l’espace, dans une parenthèse, une bulle irisée de vos rêveries, de votre paysage mental. Veiller, c’est rentrer dans une relation secrète et douce avec les êtres humains qui s’affairent au-dessous de vous, s’apprêtent au ralentissement de la nuit qui vient, ou au contraire entrent dans le vif de la journée. Veiller, c’est renouer l’espace
d’une heure avec l’ancestrale capacité de l’être humain à se rassembler pour écrire une histoire qui dépasse sa finitude étroite. Veiller, c’est le temps d’une heure devenir acteur d’une performance poétique qui s’inscrira dans la jeune histoire du théâtre comme un acte d’espoir et de renaissance. Nous dédions cette édition beauvaisienne des Veilleurs à Guy d’Hardivillers, qui, informé de cette initiative, la soutenait de toute sa passion et aurait sans nul doute été le premier veilleur.