Dans La Forêt de glace, les images vidéo, la musique (composée en direct et à vue), le texte (adapté du roman Le Palais de glace de l’écrivain norvégien Tarjei Vesaas) et la danse se rencontrent pour composer une forme à la frontière du ciné-concert et du spectacle vivant.

Dans un paysage de légende façonné par le froid et la glace, au cœur de l’interminable automne norvégien, deux fillettes se découvrent et se reconnaissent. Siss et Unn, Unn et Siss. De caractère apparemment opposé, elles s’attirent et se troublent, jusqu’au soir où les yeux plongés dans un même miroir, elles scellent un pacte, un lien aussi indéfectible qu’inexplicable, ténu comme un cristal de givre et puissant comme le palais de glace figé au pied de la cascade. Le lendemain Unn disparaît… Une intrigue, mystérieuse qui permet une libre interprétation : Siss et Unn sont-elles deux ? Ou bien n’est ce que l’évocation d’une seule et même fillette qui voit s’évanouir l’enfant en elle pour devenir une jeune fille ?